Marie-Galante, une terre sucrière assez mal connue
PATRIMOINE

Marie-Galante, une terre sucrière assez mal connue

Yvor J. LAPINARD y.lapinard@agmedias.fr
La création de l'industrie sucrière marie-galantaise est spécialement laborieuse et s'étend sur pratiquement un demi siècle.
Industrie sucière Marie-Galante • (PHOTO DR)

Peu de recherches ont été spécialement consacrées à l'histoire de l'industrie sucrière marie-galantaise qui aura, pourtant, bouleverser  les structures économiques et sociales de la Guadeloupe.

Baptisée ainsi en raison du nom de la caravelle de Christophe Colomb qui débarqua dans l'île à l'occasion de son deuxième voyage, Marie-Galante, ou la « grande galette » est un terroir planté de canne à sucre, bordé de plage de sable blanc et d'une mer aux eaux turquoises. Si l'île se prête aux belles promenades, aux randonnées pédestres ou équestres dans une campagne qui a gardé toute son authenticité, Marie-Galante est réputée depuis le 18e siècle pour son rhum, et garde sa réputation de « terre d'histoire sucrière » où l'on trouve encore un rhum à 59°.

Mais bien qu'elle ait derrière elle plus de trois siècles d'ancienneté, l'histoire de l'industrie sucrière marie-galantaise est encore relativement mal connue. Peu de recherches lui ont été spécialement consacrées, et les grands ouvrages classiques sur la Guadeloupe n'accordent pas toujours à Marie-Galante une place en rapport avec son importance réelle dans l'histoire économique de l'archipel, se contentant, le plus souvent, d'en faire un simple prolongement, une sorte...

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