Dans la nuit de mercredi, plusieurs classes
de l'école de Carénage, aux Abymes, ont été saccagées. La nuit
suivante, ce sont deux groupes scolaires du Raizet qui ont été
vandalisés. Parallèlement, mais en Guyane cette fois, sept écoles
de Saint-Laurent ont été la cible de casseurs. Et dans l'Hexagone,
il ne se passe pas de semaine sans que des classes ne subissent le
même sort. « Depuis la fin des années 1990, on assiste à une montée
de la violence antiscolaire, expliquait récemment Éric Debarbieux,
spécialiste de la violence scolaire, avant de quitter ses fonctions
de délégué ministériel, chargé de la lutte contre les violences
scolaires. Elle s'exprime aussi bien par les agressions
d'enseignants ou de directeurs d'établissement que par des actes de
vandalisme envers les bâtiments. » La Guadeloupe, manifestement,
n'y échappe pas, mais sa situation n'est pas spécifique, explique
le psychologue...