Feuilleté au fromage ou aux champignons,
gigot d'agneau, gratin de banane jaune et gratin de christophine,
flan au coco... C'est le menu qu'envisage Ingrid Vestris (tout en
s'inquiétant des éventuelles intolérances), pour recevoir son ou
ses invités exceptionnels, demain, à la faveur de la Journée
mondiale des pauvres. A 35 ans, cette psychologue et mère de deux
enfants souhaite montrer à ces derniers ce que peut être la
solidarité à l'oeuvre. Son époux, Laurent, 39 ans, cadre
socio-professionnel, est sur la même longueur d'ondes. « Nous en
avons parlé à nos enfants, pour leur expliquer l'importance de
pouvoir s'occuper des plus démunis, être dans la solidarité, dans
le partage, de pouvoir faire attention à l'autre. Déjà, d'un point
de vue éducatif, nous avons voulu leur montrer cet exemple-là.
»
Une initiative qui fait écho à leur foi. «
Dès que nous avons entendu cette annonce, nous nous sommes sentis
appelés à être familles accueillantes. Nous en avons entendu parler
sur Radio Saint-Louis, ainsi que lors des messes dominicales, dans
notre paroisse. C'était quelque chose de logique par rapport à
notre foi. Mais, on s'inscrit pleinement dedans, en tant que
citoyen d'abord. Le fait de se soucier de l'autre, c'est une chose,
en dehors de la foi, qui fait partie des relations humaines.
Ensuite, c'est renforcé par nos convictions religieuses, car
clairement, c'est ce que le Christ nous demande. C'est une façon de
mettre en pratique...