Paul Henri veut reprendre la main
AWALA-YALIMAPO

Paul Henri veut reprendre la main

T. F.
Paul Henri veut retrouver le fauteuil de maire qu'il a occupé de 1989 à 2001
Paul Henri veut retrouver le fauteuil de maire qu'il a occupé de 1989 à 2001

Premier maire élu en 1989 après la création de la commune, Paul Henri revient aux affaires pour que « les choses évoluent » .

Pendant douze ans, Paul Henri a été le maire d'Awala-Yalimapo. En réalité, il a été le premier édile de la commune après que celle-ci a été officiellement créée, en 1989. L'électronicien spécialiste en télémesure a cédé sa place après deux mandats, en 2001. Depuis, Paul Henri estime que « sa » commune (il fait partie des membres fondateurs) n'a guère évolué. C'est la raison pour laquelle, samedi, il s'est déclaré candidat à une reprise en main de la municipalité.
C'est sous le carbet communautaire, à quelques dizaines de mètres de la mairie, que Paul Henri a présenté sa candidature. Debout, face à près de soixante-dix administrés, en présence de ses quinze colistiers. « Je me représente parce qu'à chaque fois que je viens voir mes parents, je constate que rien ne change dans ma commune, explique le candidat. Rien ne se passe alors que nous (ses équipes au sein du conseil municipal de 1989 à 2001, ndlr) avons laissé des chantiers importants, comme l'assainissement. »
Paul Henri considère que le maire sortant, Jean-Paul Fereira, a pratiqué « une évolution à deux vitesses » en terme de développement. « Des choses sont faites sur une partie de la commune et pas sur l'autre, affirme Paul Henri. Ça, je n'en veux pas. Il faut terminer la voirie, l'éclairage, tous les chantiers inachevés. » L'une de ses priorités est de proposer des structures et des occupations aux jeunes de la commune. « C'est dur de voir toute cette oisiveté, mère de tous les vices, assure-t-il. Nous avons différents projets. La construction d'une piscine, l'homologation des structures sportives, la création d'une maison des cultures. » Un dernier point sur lequel Paul Henri insiste, car il estime que « l'identité amérindienne commence à être oubliée » .
Il souhaite également que l'agence postale rouvre ses portes à Awala-Yalimapo. « On a des jeunes et de l'expérience, alors faites-nous confiance » , conclut un de ses colistiers.

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