Plus ou moins d'autonomie : comment ça marche ailleurs ?

Plus ou moins d'autonomie : comment ça marche ailleurs ?

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Demain, les élus guadeloupéens, réunis en congrès, plancheront sur la question de l'évolution institutionnelle du territoire. Avec en ligne de mire, la possible mise en place du droit à la différenciation, qui donnerait à la Guadeloupe la possibilité de créer ses propres normes. Mais pour placer le curseur au bon endroit, encore faut-il bien comprendre comment les choses s'organisent. Et pourquoi pas, regarder comment ça marche ailleurs.

Si la République française indivisible s'incarne dans un État unitaire, on peut se laisser dire que la définition se perd quelque peu dans les territoires d'Outre-mer. Et redéfinir son statut, c'est bien tout l'esprit de la réflexion menée depuis juin par les élus réunis en congrès. En regardant les autres îles et archipels français du monde, aucun modèle ne ressemble à l'autre : les territoires ultramarins, même divisés en deux catégories (articles 73 et 74) dans la Constitution française, déjà aménagée en 2003, et dont l'évolution est à nouveau questionnée, ont un peu des compétences à la carte.

Chacun cuisine à sa sauce

Car rien n'est homogène en Outre-mer. Dans les territoires dits autonomes, d'abord.

Quand, à Saint-Martin, l'État est encore très présent, surtout depuis Irma, Saint-Barthélemy prend des dispositions sur le travail des étrangers. « Le droit d'entrée des étrangers reste quand même établi...

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