Dix ans après, le souvenir toujours présent de Jacques Boone, l'aventurier
TERRE-DE-HAUT

Dix ans après, le souvenir toujours présent de Jacques Boone, l'aventurier

Marijoé MÉTAYER
La vie dans son ajoupa au Pain-de-Sucre, où il repose au pied d'un frangipanier. Une plaque en témoigne (photo ci-contre).
La vie dans son ajoupa au Pain-de-Sucre, où il repose au pied d'un frangipanier. Une plaque en témoigne (photo ci-contre).

Après une vie de voyages, il avait posé son sac au pied du Pain-de-Sucre pendant 23 ans et y est mort, il y a tout juste 10 ans, le 5 juin 2008. Les Saintois se souviennent.

« Je ne suis pas un aventurier! » , disait Jacques Boone. Né en 1925 dans une famille bourgeoise lilloise, dès son plus jeune âge, Jacques a le diable au corps et rêve de liberté. Au sortir de vagues études agricoles puis artistiques, il s'improvise gardien de phare du Titan, sur l'île du Levant, dans le sud de la France. Un purgatoire.
Puis en 1951, c'est le départ pour le Cameroun pour gérer une plantation de café, qu'il rachète un an plus tard en embauchant une équipe de lépreux. Rien ne fait peur à Jacques!
La révolution s'étend dans le pays, les étrangers fuient. Le cours du café s'effondre. Il se fait chercheur d'or et de minerais mais les routes deviennent dangereuses. Lui vient alors l'idée de construire un bateau en utilisant le bois de la scierie abandonnée dans son domaine de café.

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