Affaire Capi et Domingo : les versions s'emmêlent

Affaire Capi et Domingo : les versions s'emmêlent

T.F.
Les meurtriers présumés de Capi et Domingo multiplient les versions des faits sur ce qui s'est passé au camp de l'Arataï en mai 2006 (photo d'archives)
Les meurtriers présumés de Capi et Domingo multiplient les versions des faits sur ce qui s'est passé au camp de l'Arataï en mai 2006 (photo d'archives)

La deuxième journée du procès des meurtriers présumés des piroguiers de l'Arataï a donné lieu hier à de nombreuses volte-face de la part d'un accusé, qui n'a eu de cesse de revenir sur ses déclarations initiales.

Plus qu'un scénario, c'est un véritable écheveau que les jurés de la cour d'assises s'échinent à démêler depuis mercredi. Trois jours d'audience ne vont pas s'avérer de trop pour parvenir à se forger une intime conviction. Hier, l'un des quatre accusés présents devant la cour pour répondre du meurtre des deux piroguiers de l'association Arataï, Andoe Saakie dit Capi et Domingo Ribamar da Silva, est resté plus de quatre heures à la barre. La faute à une nouvelle version pour le moins différente de celle qu'il a initialement livrée en cours d'instruction.
En réalité, si le président de la cour d'assises, l'avocat général et les avocats ont travaillé au corps Marcio Barbosa Pereira alias Gatiado aussi longtemps,...

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