Sébastien Lecornu en Guadeloupe pour « incarner un Etat fort mais qui dialogue »

Sébastien Lecornu en Guadeloupe pour « incarner un Etat fort mais qui dialogue »

Texte: Rédaction web/ Vidéo: Chloe Combet
Sébastien Lecornu le 28 Novembre à sa sortie de réunion de travail avec les autorités de sécurité
Sébastien Lecornu le 28 Novembre à sa sortie de réunion de travail avec les autorités de sécurité • CHLOE COMBET

Sébastien Lecornu s'est exprimé ce dimanche soir (28 novembre) à son arrivée en Guadeloupe. Le Ministre des Outre-Mer entend établir un dialogue social mais rester ferme et faire appliquer la loi sur l'ensemble du territoire français

Le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu a débuté sa visite en Guadeloupe ce dimanche. Elle s'achèvera demain soir.

Suite à une rencontre avec le préfet et les forces de sécurité mobilisées dans l'archipel guadeloupéen, le ministre des Outre-Mer s'est présenté à la presse afin de faire un bilan des opérations menées ces derniers jours.


Une stratégie offensive des forces de l'ordre

Il s'est félicité d'une « manoeuvre offensive afin d'arrêter les différents malfrats et gangs qui pourrissent la vie des Guadeloupéens »

Il a exposé le bilan des arrestations : 118 interpellations ont eu lieu depuis le début des violences urbaines, a-t-il assuré. Ce qui « représente une activité judiciaire aussi importante que pendant trois à quatre mois ».

 

Selon lui, il existe encore neuf barrages au lieu des vingt-quatre en début de crise. Les forces de l'ordre seront actives pour poursuivre la levée de ces barrages.
 

Mener un dialogue social

Pour Sébastien Lecornu, « le département et l'Etat doivent mener un dialogue avec les personnes suspendues ».

Il a maintenu sa fermeté sur le maintien de l'obligation vaccinale.

Il a ensuite dit envisager une possible mobilité professionnelle des personnels ne souhaitant pas se faire vacciner.
 

Un rendez-vous avec les syndicats ce lundi

Il a précisé être disposé à rencontré une dizaine de représentants syndicaux., ce lundi, lors d'une réunion de travail à la sous-préfecture. Ce à quoi le collectif des organisations en lutte souhaite présenter une trentaine de personnes.

Le ministre a enfin dénoncé le souhait de libération des personnes arrêtés exprimé, dans un communiqué par les responsables syndicaux.

Il a conclu son discours, où il n'y a eu aucune question, en disant « ne pas vouloir incarner un Etat faible mais un Etat qui dialogue car la force de la République est de dialoguer mais de faire appliquer les lois ».


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