Surpopulation et rébellion en prison

Surpopulation et rébellion en prison

Valérie DURU
Samedi, un sur veillant du centre pénitentiaire de Baie-Mahault a été frappé et blessé. (Images d'archives - D. C.-L.)
Samedi, un sur veillant du centre pénitentiaire de Baie-Mahault a été frappé et blessé. (Images d'archives - D. C.-L.)

Une trentaine de détenus se sont rebellés et un surveillant a été blessé, samedi, au centre pénitentiaire de Baie-Mahault. Ils dénonçaient, entre autres, leurs mauvaises conditions de détention et particulièrement la surpopulation carcérale.

La gendarmerie est intervenue samedi soir, au centre pénitentiaire de Baie-Mahault, où une trentaine de détenus de la maison d'arrêt n°2 refusaient de réintégrer leurs cellules après la promenade de l'après-midi. Éric Pétilaire, secrétaire général de la CGT pénitentiaire, revient sur cet incident au cours duquel un de ses collègues a été blessé. « Un détenu lui a donné un coup de poing et lui a cassé le nez. Il y avait beaucoup de sang. Les pompiers l'ont emmené à l'hôpital. Il en est ressorti dans la soirée. » Éric Pétilaire explique que le surveillant a été frappé alors qu'il comptait les détenus qui s'apprêtaient à sortir en promenade. « Ça a commencé...

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