Propos recueillis par S.B.
Jacques a 35 ans et dans ses yeux brille la
flamme de la révolte. Surtout lorsqu'il se souvient de l'époque où
La Digue était un quartier calme. « J'y ai vécu cinq ans, entre
1993 et 1998. Comme aujourd'hui, le quartier abritait de nombreuses
petites cases et une population à faibles revenus. Il y avait
beaucoup de familles et de jeunes enfants. C'était un lieu de vie
agréable. » Mais à son retour de métropole après quatre ans
d'étude, Jacques n'a fait que constater l'ampleur des dégâts. « Les
gamins que je voyais gambader à l'époque sont devenus les caïds du
quartier. Et pas que les garçons, les filles aussi. Parfois ce sont
des familles entières qui sont impliquées dans le trafic...
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