« Que la profession de moniteur d'auto-école ne soit pas oubliée »

« Que la profession de moniteur d'auto-école ne soit pas oubliée »

Propos recueilli par M.L.
Philippe Lesdema
Philippe Lesdema

Depuis le 14 mars, avec les mesures de confinement, les auto-écoles sont fermées, les examens du permis de conduire suspendus. Des structures qui ne rouvriront probablement pas le 11 mai. Un coup dur pour les gérants.

3 questions à Philippe Lesdema, moniteur

Comment se portait la profession avant la pandémie ?
La profession subit régulièrement des innovations dues à l’évolution de la législation. Les normes d’accueil ont évolué et imposent pour certains des déménagements pour garder l’autorisation d’exercer. Ce qui engendre des frais indéniables. Cette activité réglementée par la Deal est souvent contrôlée, il y va de la sécurité dans le sens large du terme.

Quel a été l’impact du confinement ?
Après plus d'un mois sans travailler, j’attends avant de pouvoir me positionner et apporter des réponses à mes élèves. Ces derniers sont anxieux et ne s’imaginent pas attendre trop longtemps pour obtenir le permis de conduire.

Dans quelles conditions les auto-écoles vont-elles pouvoir rouvrir ?
Je ne pourrai que m’exécuter en fonction de la nouvelle réglementation. Connaissant les contraintes du métier et du covid, j’ai profité de ce confinement pour me faire plusieurs scénarios d’aménagement. Les cours seront sans doute sans clim dans la voiture (impensable avec notre climat). Désinfection plus poussée du véhicule, donc suppression d’heures pour l’apprenant sur la journée, puisqu’elle n’est pas extensible. J’espère seulement que, dans l’organisation des aménagements pour chaque métier, notre profession ne soit pas oubliée.

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