Renaud DE GRANDMAISON
Notre pays est à la veille de vivre une
période sombre et capitale à la fois.
Sombre parce que notre économie, déjà mal
développée, n'échappera pas aux contrecoups de la crise mondiale
dont les dirigeants français et européens tentent, sans certitude
de succès, d'amortir les effets dévastateurs sur leur système
économique dont nous dépendons étroitement.
Déjà les solutions évoquées par le
gouvernement de Nicolas Sarkozy pour pallier notre retard et nos
handicaps soulevaient de vives inquiétudes, l'évolution de la crise
mondiale, le manque de moyens français pour lui résister laissent
présager le peu de cas qui sera fait de nos problèmes.
Capitale parce que, dans le même temps, les
gouvernants de la France obnubilés par l'unique souci de faire des
économies pour pallier à la fois aux cadeaux fiscaux faits aux plus
riches et aux milliards d'euros dispensés aux banques pour combler
leurs...