Naufrage et désolation

Naufrage et désolation

David Luiz, accompagné de Thiago Silva, quitte le terrain en larmes, symbole de la déroute pour tout un peuple.
David Luiz, accompagné de Thiago Silva, quitte le terrain en larmes, symbole de la déroute pour tout un peuple.

Le Brésil a quitté « son » Mondial sur une déroute historique par son ampleur (7-1) en demi-finale face à l'Allemagne mardi à Belo Horizonte, plongeant ses supporteurs et le pays dans la désolation.

Des pleurs qui emportent le maquillage, des regards hébétés... L'avalanche de buts qui s'est abattue sur la Seleçao en milieu de première période - quatre en six minutes - a déclenché la consternation dans le stade de Belo Horizonte, comme dans les zones réservées aux supporteurs, notamment à Rio, sur la plage de Copacabana, ou à travers ce pays de 200 millions d'habitants, grand comme 14 fois la France.
Les tribunes de Belo Horizonte se sont (un peu) vidées, dans un silence pesant, à peine déchiré par les encouragements des Allemands, massés dans un coin du stade. Les spectateurs qui sont restés ont même chambré leur équipe en fin de match, accompagnant les passes adverses de « Olé! » habituellement réservés aux adversaires.
Cette déroute, qui restera dans l'histoire comme le « Mineirazo » , du nom du stade de Belo Horizonte, efface le « Maracanazo » , lorsque la Seleçao de 1950 avait laissé filer le titre -déjà à domicile-face à l'Uruguay... Depuis, le Brésil est devenu le pays le plus titré sur la planète football et rêvait d'effacer définitivement cette tache en raflant un sixième titre dimanche au Maracana. Raté.
Les Brésiliens ont notamment été trahis par une défense totalement dépassée en l'absence du capitaine Thiago Silva, suspendu. Les Allemands...

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