Le silence d'une mère face au viol de sa fillette

Le silence d'une mère face au viol de sa fillette

Daniel SAINT-JEAN
Pour la défense, l'absence de la victime, de sa soeur et de sa tante n'a pas permis d'apporter des éléments sur les relations entretenues entre la mère et le voisin accusé de viol (photo d'archives)
Pour la défense, l'absence de la victime, de sa soeur et de sa tante n'a pas permis d'apporter des éléments sur les relations entretenues entre la mère et le voisin accusé de viol (photo d'archives)

Le verdict pour l'affaire de viol sur mineur qui s’est déroulé en janvier 2005 à Saint-Laurent du Maroni est tombé hier soir à 22 heures. Hervey Alanja est condamné à 13 de réclusions criminelles (voir en bas de page).

« L'homme est entré dans elle, répétait-elle. Elle ne décrivait pas de violence, mais montrait une extrême peur de sa mère... » Par visioconférence, le major de la gendarmerie qui a conduit l'enquête livre les mots de la petite victime âgée alors de 9 ans. « Sa mère lui avait demandé d'aller chercher des cocos dans la forêt derrière la maison... Elle est revenue avec ses habits ensanglantés. Sa mère lui avait dit de garder le silence! » Une mère dont le rôle a été au coeur des questions car cette dernière a déjà été condamnée pour proxénétisme aggravé le 19 mai 2006. « Contre de la nourriture et de l'argent elle avait obligé sa fille âgée de 16 ans à avoir un rapport...

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