Le centre de PMA du CHU a besoin de dons

Le centre de PMA du CHU a besoin de dons

Par Élodie SOUPAMA
Dr Catherine Morinière, chef de service de la PMA, et gynécologue obstétricienne.
Dr Catherine Morinière, chef de service de la PMA, et gynécologue obstétricienne PMA Centre PMA CHU Guadeloupe • PHOTOS : ELODIE SOUPAMA

En Guadeloupe, le nombre de personnes ayant recours à l'assistance médicale à la procréation est grandissant. Mais face à la demande, les donneurs de spermes et les donneuses d'ovocytes manquent cruellement à l'appel. 

Du matériel à la pointe de la technologie, une équipe complète et plus que compétente. Dans le nouveau centre de procréation médicalement assistée du CHU de Guadeloupe situé à Moudong on n'attend plus qu'une chose, pouvoir répondre aux demandes qui affluent. « Pour la PMA classique, on reçoit environ 350 nouveaux couples par an. A cela s'ajoutent depuis octobre les femmes célibataires, on en a eu à peu près une vingtaine et les couples homosexuels entre 5 et 10. Donc cela va demander beaucoup plus de donneurs de spermes », indique le docteur Catherine Morinière, chef du service de PMA et gynécologue obstétricienne. 

Les dons de sperme et d'ovocyte manquent 

En Guadeloupe comme sur le territoire national, depuis le 2 août 2021 et grâce à la loi Bioéthique, l'assistance médicale à la procréation a été étendue aux femmes seules et aux couples de femmes, en plus des couples hétérosexuels qui avaient déjà droit à la PMA (procréation médicalement assistée). Du fait des nouvelles demandes, le besoin en donneurs de sperme est grandissant. Le besoin de donneuses d'ovocytes est également crucial, les couples étant obligés de se rendre à l'étranger à l'heure actuelle. Les donneurs et donneuses manquent cruellement dans l'archipel. « Nous n'allons pas pouvoir...

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