Maurice Nourel, la mémoire vivante de Lauricisque ! 
PAWOL A GRAN MOUN 

Maurice Nourel, la mémoire vivante de Lauricisque ! 

Anne-Elizabeth ARTSEN

Technicien radio, président d’association et fervent partisan politique, À 74 ans, Maurice Nourel est aussi la mémoire vivante de son quartier Lauricisque. Il l’a vu grandir et vieillir et conserve chez lui précieusement photos et reliques.

Passionnée par son quartier et tout ce qui s’y passe depuis nan ni nan nan Maurice Nourel s’est donné pour mission de conserver vivante la mémoire de Lauricisque. © ©A-E Artsen

Technicien radio, président d’association, de club de foot, et fervent partisan politique de la famille Bangou. À 74 ans, Maurice Nourel est aussi la mémoire vivante de son quartier Lauricisque. © ©A-E Artsen

Dès l’entrée de sa maison, sur le mur de droite de la terrasse couverte des photos de cette époque là © ©A-E Artsen

Le domicile de Maurice Nourel est devenu un véritable mini-musée avec reliques et photos © ©A-E Artsen

Passionnée par son quartier et tout ce qui s’y passe depuis nan ni nan nan Maurice Nourel s’est donné pour mission de conserver vivante la mémoire de Lauricisque. © ©A-E Artsen

Il suffit de franchir le petit portail de son domicile pour être transporté directement dans le Lauricisque des années 50. Pourtant, nous sommes bien à Baie-Mahault où Maurice Nourel vit désormais depuis 10 ans, entouré de celle qui partage sa vie depuis toujours. Il baigne dans 50 ans d’histoire de son quartier Lauricisque. Dès l’entrée de sa maison, sur le mur de droite de la terrasse couverte, des photos de cette époque là. « La dame qui est assise là avec le bébé, c’est ma sœur, nous confie t-il fièrement. Et derrière elle, c’est la maison dans laquelle j’ai habité. »  C’est un 31 août 1946, que Maurice Nourel voit le jour dans ce quartier de Pointe-à-Pitre qui deviendra des années plus tard, le très populaire et non moins célèbre Lauricisque. « J’y ai vécu depuis mon plus jeune âge. Quand on a créé ce quartier, ils voulaient déjà le considérer comme un bidonville, un ghetto », nous raconte Maurice Nourel, qui a eu la chance de pouvoir travailler car « on ne donnait pas de travail aux jeunes issus de ce quartier. On avait déjà des a priori...

Suivez l'info en temps réel
sur l'appli France-Antilles !

Télécharger