Emmanuelle LERONDEAU
Une femme entre avec son enfant dans les
locaux de l'épicerie solidaire. Peu après, il vomit de l'eau. Il
n'a pas mangé depuis deux jours et se jette sur les malheureux
yaourts qu'on lui tend. Cette scène n'a rien d'irréelle. La
précarité est plus que jamais une réalité quotidienne, résidence
Mérosier Narbal, à Belcourt. Ouverte en octobre 2006 pour venir en
aide à un public en grande difficulté financière en lui proposant
des produits de première nécessité à un moindre coût, l'épicerie
solidaire n'a jamais eu autant de bénéficiaires. Et la crise qui
secoue actuellement la Guadeloupe n'arrange rien à l'affaire. « A
coup sûr, elle aura des répercussions importantes sur la
fréquentation...
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