Tombés en quart de finale contre l'Espagne,
championne d'Europe et du monde en titres, les Bleus auront évité
le naufrage au tableau d'affichage : défaite 2 à 0 (dont un
penalty). Retour à la maison pour les Bleus. Le tableau n'est pas
entièrement sombre.
En atteignant le Top 8 européen, l'objectif
assigné par la Fédération française de football, Laurent Blanc
pourra toujours se dire qu'il a rempli l'essentiel de son contrat
et replacé les Bleus sur l'échiquier continental. Des arguments à
avancer au moment d'entamer les discussions avec Noël Le Graët pour
un éventuel renouvellement de son contrat. Le triste souvenir des
deux dernières débâcles (Euro-2008 et Mondial-2010) commence à
s'effacer et la France a retrouvé un début de crédit sportif,
capital dilapidé après le Mondial-2006 sous le mandat de Raymond
Domenech. Si l'explication de texte musclée entre plusieurs joueurs
après la défaite contre la Suède (2-0) lors du 1er tour a réveillé
quelques vieux « démons » , selon les termes de Florent Malouda, et
rappelé les heures sombres de Knysna, Blanc, au contraire de son
prédécesseur, est resté le maître à bord et a évité l'explosion de
son groupe.
BILAN COMPTABLE MÉDIOCRE
Le contraste est en cela manifeste avec les
évènements survenus en Afrique du Sud (insultes d'Anelka envers le
sélectionneur, grève de l'entraînement) et « le Président ? » peut
se prévaloir d'avoir opéré une véritable rupture avec une époque
pas si lointaine.
La...