Anny Daroso a repris depuis quelques années le flambeau de sa tante dans la section de Cadet à Baillif. à la tête d'une épicerie qui a vu passer quatre générations de femmes de la famille, elle tient à faire vivre la tradition guadeloupéenne. Ainsi, c'est campée derrière son comptoir qu'Anny sert les clients qui viennent à son lolo. Et c'est avec sa craie qu'elle effectue ses calculs sur celui-ci. à l'ancienne ! « Cela fait vivre le patrimoine ! », lance Anny Daroso.
Selon elle, aujourd'hui en Guadeloupe, il est encore possible de vivre de ce commerce. « Une petite épicerie comme la mienne dans un petit quartier qui n'a pas de grande surface à proximité ça va, on peut en vivre.
« On peut en vivre »
Pas de manière excessive mais dès qu'on peut payer son eau, son électricité, qu'on mange et qu'on boit, j'estime qu'on a de quoi vivre. Un petit lolo comme ça, cela peut faire vivre une famille dans un petit quartier comme le mien », estime Anny. Mais...