Les ailerons retiés n'ont pas été retrouvés à bord du bateau de pêche. Un procès-verbal d'infraction a été dressé par l'Unité Littorale des Affaires Maritimes (ULAM) pour « mutilation, préparation ou transformation interdite d'espèces maritimes protégées » et les 160 kilos de requins mutilés ont été saisis et détruits.
Les quantités débarquées étaient, en revanche, conformes aux quantités déclarées par le navire de pêche. Ce n'était pas le cas la semaine dernière sur un autre navire vénézuélien. 300 kilos de captures (200 kilos de mérous et 100 kilos de dorades coryphènes) débarqués illicitement avaient alors été saisis. Sa cargaison vouée à la vente était supérieure à celle déclarée et autorisée par le Centre National de Surveillance des Pêches d'Etel.
La Direction de la Mer et la DAAF annoncent qu'ils vont continuer à « mener des contrôles sur les navires de pêche battant un pavillon non communautaire et débarquant leurs produits sur le port de Fort-de-France ». Leurs contrôles portent notamment sur le respect des normes internationales et communautaires relatives à la lutte contre les activités de pêche illicite, non déclarée et réglementée.
Ces deux récentes affaires interviennent après le mouvement de grogne des marins-pêcheurs martiniquais en décembre qui se plaignaient notamment de la concurrence déloyale de navires non communautaires.