Banane : sur le terrain, dure réalité

Banane : sur le terrain, dure réalité

Valérie DURU
100% de la surface bananière a été détruite pendant le passage de Maria. Désormais, il y a un gros travail de nettoyage des parcelles. (Dominique CHOMEREAU-LAMOTTE)
100% de la surface bananière a été détruite pendant le passage de Maria. Désormais, il y a un gros travail de nettoyage des parcelles. (Dominique CHOMEREAU-LAMOTTE)

100% de la surface bananière est détruite après le passage de Maria. Pour la plupart des employés de la filière, c'est synonyme de chômage technique. Visite sur le terrain.

Les bananiers sont à terre. « Détruits à 100% et aucun planteur n'est épargné » , précise le président du groupement Les producteurs de la Guadeloupe (LPG), Francis Lignières. La filière n'avait connu ça qu'une seule fois. « Il y a 27 ans, avec Hugo. »
Luc Poumaroux était déjà planteur de bananes à l'époque. Aujourd'hui, sa plantation - située sur les hauts de Cambrefort, à Capesterre-Belle-Eau - est à nouveau dévastée. « 100% de la production est à terre sur 55 ha. »
Samedi, Francis Lignières et une délégation nationale du Fafsea (1), se sont rendus sur place pour constater les dégâts. À perte de vue, des champs de bananes ravagés. Une catastrophe pour la famille Poumaroux, qui estime qu'il lui faudra 3 ou 4 ans pour retrouver sa production d'avant Maria.
REPLANTER
« Ici comme ailleurs, il faudra refaire les voiries d'exploitation...

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