INTERVIEW. Widy Grego : « Je suis devenu une curiosité »
Le Saintannais n'est pas né rasta, il l'est devenu. De déceptions personnelles en crève-coeur professionnels, Grego est sorti des sentiers conventionnels pour vivre en pleine nature pendant sept ans. Une « retraite » bienfaitrice. De retour dans le « monde réel », Widy a ensuite trouvé sa voie, grâce au manioc et au raid aventure.
Le Guadarun était ma première compétition depuis le mois de décembre car j'étais auparavant au Bénin. Là-bas, je m'occupais de mes activités humanitaires. Ma dernière compétition, c'était la Trans-Martinique (il avait terminé 2e, NDLR). Sur le Guadarun, j'ai lancé ma saison, je me suis remis en selle. Mais c'était très dur pour moi car j'ai tourné la page des petites distances. Je suis plus à l'aise sur des 80 ou 160 km que sur des courses de 20 km. Sur la fin, je suis quand même monté en puissance.
C'est prometteur pour le Tchimbé Raid de ce samedi en Martinique sur lequel vous vous alignez...
Cette course est importante pour moi. C'est ma deuxième participation (2e en 2009 NDLR) et j'aimerais l'accrocher à mon palmarès. Surtout que les Martiniquais me supportent vraiment. Me concernant, ils ne font pas la différence entre un Martiniquais et un Guadeloupéen.
Quelles seront ensuite vos grosses échéances, le Volcano Trail du mois de juin ?
Non pas franchement. Comme les organisateurs ont invité des amis et que c'est la 10e édition, j’y serai. Mais je l'ai déjà gagné à plusieurs reprises. Comme je suis sur le circuit mondial, j'ai d'autres gros objectifs comme les Pyrénées au mois d'août et La Réunion en octobre (Le Grand raid de La Réunion, NDLR). Je n'y suis jamais allé.
Comment se fait-il, c'est pourtant...