Albéric Marcelin, syndicaliste, mutualiste et dirigeant associatif : « Il faudra revoir le niveau du syndicalisme dans la nouvelle collectivité »
Elections à la Collectivité Territoriale de Martinique - 6 et 13 décembre 2015

Albéric Marcelin, syndicaliste, mutualiste et dirigeant associatif : « Il faudra revoir le niveau du syndicalisme dans la nouvelle collectivité »

Hervé Brival
« Demain on va nous dire que le chômage est à 12 % alors que je considère qu'il avoisine les 30 % aujourd'hui » (J-M.E / France-Antilles.)
« Demain on va nous dire que le chômage est à 12 % alors que je considère qu'il avoisine les 30 % aujourd'hui » (J-M.E / France-Antilles.)

L'Emploi, la relance économique, l'aménagement du territoire doivent être les grands chantiers de la CTM, selon Albéric Marcelin.

Selon vous, était-ce le bon moment pour aller vers cette évolution institutionnelle ?
Je crois que l'ensemble des candidats ne voient pas la Martinique de la même manière.
Je suis favorable à la CTM, mais je pense que ce changement institutionnel arrive à un mauvais moment. Il y a eu la récession de 2008, là avec les attentats à Paris, la France va entrer en récession économique. Et par effet ricochet, il y aura des difficultés pour l'économie de la Martinique. Il y a ces 30% de budget qui seront supprimés dans les Dotations Globales de Fonctionnement des collectivités territoriales. Un euro de la Région plus un euro du Département, ne feront pas deux euros mais 1,50 euro et il faudra aller chercher le 0,50 euro dans la fiscalité, c'est-à-dire dans la poche des contribuables martiniquais.
Un challenge important pour celui ou celle qui sera à la tête de cette collectivité et pourtant il y a 9 listes ?
Lorsque l'on regarde les listes, on constate qu'il y a des gens extrêmement compétents. Si on arrivait à fusionner politiquement toutes...

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