La Nouvelle-Calédonie a choisi dimanche de rester dans le giron français lors d'un référendum d'autodétermination historique, consacrant selon le président Macron une « marque de confiance dans la République » , malgré une percée des indépendantistes.
Selon les résultats définitifs sur les 284
bureaux de l'archipel français, colonisé en 1853 et disposant
d'importantes réserves de nickel, le non à l'indépendance l'a
emporté avec 56,4% des voix contre 43,6% pour le oui. La
participation a été massive, avec 80,63% de votants.
Quelques incidents ont été signalés en fin
de soirée, mais le scrutin s'est dans l'ensemble déroulé dans le
calme.
Dans une allocution télévisée depuis
l'Élysée, Emmanuel Macron a exprimé son « immense fierté que nous
ayons passé ensemble cette étape historique » et que « la majorité
des Calédoniens ait choisi la France » . Le Premier ministre
Édouard Philippe est attendu sur place aujourd'hui, en provenance
du Vietnam, pour « rencontrer l'ensemble des forces politiques » et
« discuter » de l'avenir de ce territoire stratégique.