Deux gendarmes sur le toit enflamment les esprits

Deux gendarmes sur le toit enflamment les esprits

R.L.

Coup de chaud jeudi matin à la préfecture. Dans un contexte à fleur de peau, la présence de deux gendarmes armés sur le toit de la préfecture a fait bondir la foule comme un seul homme.

 Au moment où les négociations reprenaient entre « le collectif du 5 février, les collectivités et les organisations professionnelles », cette image lourde de symboles a scandalisé les manifestants. Alertés par les grévistes à l'extérieur, les membres du Collectif, alors en plénière, ont aussitôt demandé des explications au préfet Ange Mancini.
Celui-ci a qualifié l'initiative des deux gendarmes de « personnelle » et d' « inadmissible ». « Je peux dire très clairement et très officiellement qu'aucune instruction n'a été donnée en ce sens pour que des gendarmes occupent le toit de la préfecture », a-t-il certifié. Avant de préciser avoir demandé au colonel de la gendarmerie « des explications très précises sur ce comportement ».
Cet « incident » a entraîné une suspension de séance en fin de matinée. Le collectif, Ghislaine Joachim-Arnaud en tête, a vérifié par lui-même que les gendarmes étaient descendus. « C'est une quasi bavure et c'est pour le moins maladroit », a de son côté estimé Philippe Pierre-Charles, militant CDMT. Suite à ce contretemps malvenu, les travaux ont repris sur le dossier de l'agriculture.

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