Carné/Prévert : dernier voyage en « réalisme poétique »

Carné/Prévert : dernier voyage en « réalisme poétique »

Ro. L.

Les années 30 pour le cinéma français se confondront toujours avec le courant du « réalisme poétique » , dominé par le duo Marcel Carné, le cinéaste, et Jacques Prévert, le scénariste-poète. Leur dernière collaboration engendra Les portes de la nuit, qui furent précédées de plusieurs autres films qui comptent parmi les plus belles réalisations du cinéma français.

Drôle de drame (1937)
En 1979, Marcel Carné revenait pour Le magazine littéraire sur les conditions de sa rencontre avec Jacques Prévert. Il y a d'abord eu le théâtre, ensuite un premier galop d'essai filmique en 1936 pour Jenny, prélude à un compagnonnage de douze ans du tandem Carné/Prévert, qui s'enclencha véritablement avec Drôle de drame, d'après un texte de Joseph Storer Clouston. Réalisé en 23 jours, aux studios Pathé, signe d'un travail rapide et soigné, le film ne fut nullement marquer par la détestation mutuelle que se vouaient Louis Jouvet et Michel Simon. « Quand le film est sorti, toute la presse nous a assommés » , se souvient Marcel Carné. Bien des années plus tard, la critique fera son mea culpa.
Les visiteurs du soir (1942)

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