Pendant longtemps, l'aide à la création
d'entreprise se cantonnait à deux axes principaux, l'emprunt
bancaire et les subventions publiques, en plus de l'apport
personnel. Encore aujourd'hui, nombre de porteurs de projets
suivent ce chemin. La différence, c'est que cela fonctionne
beaucoup moins bien. Les effets de la crise, mère de tous les maux
économiques actuels qui a parfois bon dos, se font sentir. « Les
banques sont moins présentes pour l'amorçage d'un projet, surtout
quand il n'y a pas d'apport personnel, explique Corine Concy,
directrice de l'accompagnement des entreprises à la CCI (chambre de
commerce et d'industrie). Elles refusent d'être les seules à
prendre un risque et s'engagent quand le celui-ci est minime.
»
Signe...