Une forme atypique de Parkinson sévit en Guadeloupe et en Martinique

Une forme atypique de Parkinson sévit en Guadeloupe et en Martinique

Ch. Bordes
Le Professeur Annie Lannuzel dirige le service neurologie au CHU de Pointe à Pitre, rattachée à une unité de recherche à l'Institut du Cerveau et de la Moelle épinière de la Salpêtrière, spécialisée dans la maladie de Parkinson. (Ch. B.)
Le Professeur Annie Lannuzel dirige le service neurologie au CHU de Pointe à Pitre, rattachée à une unité de recherche à l'Institut du Cerveau et de la Moelle épinière de la Salpêtrière, spécialisée dans la maladie de Parkinson. (Ch. B.)

Une forme spécifique de la maladie de Parkinson a été détectée en Guadeloupe. Le Professeur Lannuzel a cherché à comprendre pourquoi et comment. Une consommation accrue du Corossol expliquerait certains symptômes.

En 1996, une forme spécifique de la maladie de Parkinson a été détectée en Guadeloupe.
« Nous connaissons la maladie avec ses signes classiques, lenteur, tremblements, raideurs. La forme atypique de la maladie est plus sévère et plus compliquée. » Le professeur Annie Lannuzel dirige le service de neurologie au CHU de Pointe-à-Pitre. Elle est rattachée à une unité de recherche à l'Institut du cerveau et de la moelle épinière de la Salpêtrière, spécialisée dans la maladie de Parkinson et créée par le Professeur Yves Agid, fondateur de Parkinson France. « Les patients répondent moins bien aux traitements. D'autres symptômes se rajoutent aux autres comme les troubles de l'équilibre (provoquant des chutes brutales et incontrôlées), mais aussi des hallucinations » . La moitié...

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