Dans la nuit du 22 au 23 septembre, un militaire des forces armées de Guyane aurait fait usage de son arme à feu au cours d'une opération de lutte contre l'orpaillage illégal menée sur le territoire de Camopi. Aujourd'hui, le procureur Samuel Finielz confirme qu'une enquête a été immédiatement ouverte par le parquet de Cayenne et confiée à la section de recherche de la gendarmerie nationale.
Une équipe de 4 enquêteurs a été projetée sur le lieu présumé des faits. Une autre équipe d'enquêteurs a procédé aux auditions des militaires participant à cette opération.
Plusieurs perquisitions
Plusieurs perquisitions ont été effectuées. L'enquête est menée avec les autorités judiciaires et la police brésilienne. Les premières investigations ont établi la réalité du décès par arme à feu. Le corps de la victime a été rapatrié à Oiapoque où il a fait l'objet d'une autopsie hier. Le militaire en question a été placé en garde à vue pour homicide volontaire. Un seul acte de cette nature a été constaté à Camopi, alors que des informations circulent sur les réseaux sociaux évoquant trois décès. Ces derniers seraient survenus sur le territoire brésilien. Aucun élément ne permet de rapprocher les deux affaires selon le parquet.