« Vivre dans l’acceptation »
TÉMOIGNAGE : CHARLY LABINSKY, MUSICIEN

« Vivre dans l’acceptation »

Témoignage recueilli par Louvinia Valat
« Le regard de l’autre sera le regard qu’on a sur soi-même » !
« Le regard de l’autre sera le regard qu’on a sur soi-même » ! • WILFRID TEREAU

Cela fait maintenant dix ans que le vitiligo a fait son apparition dans la vie de Charly Labinsky. Le percussionniste a choisi de ne pas suivre le tempo de la maladie. Il partage avec nous son expérience, en espérant qu’elle puisse aider d’autres, mais en précisant bien que chaque parcours est singulier.

« Au début, quand ça venait de m’arriver, c’était dur. Un jour, je vais faire des courses et je rencontre un copain. En plein milieu du supermarché, il s’écrie : « Sa ki rivé-w ? Sa ki rivé-w ? » (Que t’arrive-t-il ?). Sé kon si an moun pran an bichèt koko épi i ka blésé bobo-a ba-w (C’est comme remuer le couteau dans la plaie) !
Le vitiligo, c’est quelque chose qui arrive tout d’un coup. Moi, je voyais des gens qui l’avaient et c’est vrai que ça m’impressionnait. Puis, un jour, une petite tache est apparue et ça s’est développé. Cela fait dix ans. C’était une petite tache sur la verge. Je suis allé voir le Dr Quist pour lui demander ce que c’était, et elle m’a dit : « Tu as un vitiligo du zizi » ! Ça m’a effrayé. Ensuite, d’autres petites taches ont surgi sur mes lèvres, mes doigts »…

« C’est vrai qu’on repigmente, mais… »

« J’ai vu plusieurs...

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