AVC : « ça n'arrive pas qu'aux autres »

AVC : « ça n'arrive pas qu'aux autres »

MELINDA BOULAI

C’est la journée mondiale de l’accident vasculaire cérébral demain. Nous avons passé quelques heures à la Médecine physique et réadaptation du CHUM à Mangot Vulcin qui dispose d’une unité de prise en charge spécialisée après un AVC. Nous y avons rencontré Daniel, victime de deux AVC en 2015 et 2017, et Nelly, 71 ans, qui a encore du mal à comprendre ce qui lui est arrivé…

«On pense que ça n'arrive qu'aux autres, mais pas à soi. J'avais entendu parler de l'AVC, mais jamais je n'ai pensé être touché par ça. Je faisais du sport : footing, planche à voile... » Oui, alors pourquoi lui ? L'AVC ne prévient pas. Touche tout le monde. Sa survenue est brutale. Mais Daniel souffre aussi d'hypertension artérielle, qui est l’un des facteurs de risque qui augmente de cinq à dix fois le risque d’AVC.

Ce fameux jour d’octobre 2015… Comment l’oublier. « Avec le recul, ce jour-là, le matin en allant travailler, j’ai eu une envie persistante d’uriner. J’ai eu une incontinence et j’ai dû rentrer chez moi me changer. Sur la route, j’ai eu une faiblesse à la main gauche, je me suis dit, c’est la voiture qui a un petit problème. Je n’ai pas eu d’autres...

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