GABARRE : les contribuables appelés À LA RESCOUSSE

GABARRE : les contribuables appelés À LA RESCOUSSE

Marc ARMOR
Harry Durimel sonne la révolte. (D. C.-L.)
Harry Durimel sonne la révolte. (D. C.-L.)

Les communes sont appelées à garantir le financement du projet de plateforme multifilières de traitement des ordures de la Gabarre.

Déjà dix mois de retard. Le projet de plateforme multifilières de traitement des ordures ménagères sur le site de la Gabarre - projet Gabar'Belle - n'a d'existence que sur le papier, alors que les premiers coups de pioche auraient dû être donnés depuis dix mois. Urbaser, la multinationale qui avait emporté l'appel d'offres (lire ci-dessous), s'est avérée incapable, malgré ses engagements en ce sens, de mobiliser les financements nécessaires. Depuis des mois, Jean Fabre, notre préfet, planche sur le dossier. Sans succès jusqu'ici, les banques refusant de s'engager sans garantie sérieuse. Et les mois passent, qui rapprochent la France, via la Guadeloupe, d'une échéance capitale : si le 31 décembre 2012, la décharge de la Gabarre n'est pas fermée, des pénalités européennes très élevées - plusieurs dizaines de millions d'euros - assorties d'astreintes importantes, seront infligées à notre pays. Et les financements européens (53 millions) prévus pour ce projet repartiront. Le préfet est dos au mur : certes, le contrat avec Urbaser pourrait être résilié, mais le délai pour enclencher cette procédure et mettre en branle un chantier de remplacement serait tel que la deadline de décembre 2012 serait dépassée. D'où ce « plan B » - que le préfet avait évoqué depuis quelques semaines - qui a été entériné...

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