Vent de panique dans les casses sauvages

Vent de panique dans les casses sauvages

Une semaine après l'opération réalisée dans une casse illégale de Trois-Rivières, une descente similaire a été organisée sous l'autorité du parquet de Basse-Terre, à Capesterre-Belle-Eau. Ces opérations coups de poings, qui vont se poursuivre jusqu'en Grande-Terre, commencent à faire réagir tous ceux qui exploitent ces types de structures mawon.

Travail de fourmi pour les gendarmes de la brigade de Capesterre qui ont dû identifier chaque des épaves grâce à des morceaux de plaques ou numéros de chassis (photo B.C) © Boris Colombet

Il va falloir se faire à l'idée : les casses sauvages où s'accumulent, en dehors de toutes notions sanitaires et environnementales, des dizaines d'épaves, c'est fini ! D'ailleurs, pour les exploitants de ses sites d'où s'échappent allègrement hydrocarbures, huiles, rats, moustiques, leptospirose et dengue, la question ne consiste plus à savoir s'ils échapperont éventuellement à une descente des troupes du Copolen (comité opérationnel des police de l'environnement), mais quand celle-ci aura lieu.

« Les lignes commencent à bouger. Suite à l'opération qui a eu lieu la semaine dernière qui s'est déroulée un peu plus en amont, la société SNR, qui avait procédé au transport des épaves jusqu'aux centres agréés, a reçu des appels de propriétaires qui casses sauvages. On observe qu'ils commencent...

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