INSÉCURITÉ ALIMENTAIRE, Les femmes premières victimes

INSÉCURITÉ ALIMENTAIRE, Les femmes premières victimes

Les femmes haïtiennes descendent régulièrement dans les rues pour attirer l'attention des autorités sur leur situation. (Marco Dormino/Minustah.org)
Les femmes haïtiennes descendent régulièrement dans les rues pour attirer l'attention des autorités sur leur situation. (Marco Dormino/Minustah.org)

Même si la situation dans ce domaine se serait sensiblement améliorée cette année en Haïti (de 1 à 2 millions de personnes n'auraient pas mangé à leur faim contre 3 millions en 2008), il n'est pas encore venu le temps de relâcher l'effort.

« Nous sommes tous les jours en grève de la faim » , confie Mme Luc Louisville, pour parler de la situation des femmes de Balan, un gros village proche de Port-au-Prince, où des Haïtiennes vivent dans une extrême pauvreté. « Nous ne mangeons qu'une fois par jour, quand nous pouvons. Par exemple, depuis ce matin, je n'ai pas encore mangé de la journée » . Il est pourtant 14 heures. Cette mère de cinq enfants fait la cuisine dans une petite école tandis que son mari, cultivateur, passe la journée aux champs.
Mme Louisville, 59 ans, rêve de...

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