Suspection d'infections à la variole du singe en Guyane

Suspection d'infections à la variole du singe en Guyane

G.T. (g.tringham@agmedias.fr)
Deux cas suspects d'infection au Monkeypox ont été signalés
Deux cas suspects d'infection au Monkeypox ont été signalés • DR

Le voyage récent du premier cas suspect pourrait expliquer la contamination. Un proche vivant sous le même toit présente depuisquelques jours les mêmes symptômes. D'autres proches ont reçu des consignes d'isolement. 

La variole du singe en Guyane ?  C'est ce que les autorités sanitaires en Guyane tentent actuellement de déterminer. 

 

 

Une personne ayant consulté au centre hospitalier de Cayenne fin avril et ayant été alors diagnostiquée comme présentant une varicelle a été rappelée par l'hôpital le 20 mai au regard de l'alerte Monkeypox (variole du singe).

Bien que désormais guérie, cette personne a été considérée comme ayant pu être touchée par ce virus. "Un voyage récent pourrait expliquer la contamination, estime l'ARS. Un proche vivant sous le même toit présente depuis quelques jours les mêmes symptômes ; des analyses sont en cours. Cette deuxième personne, encore possiblement contagieuse, ainsi que les autres proches, ont reçu les consignes d'isolement. Son état de santé est stable et ne présente pas d'inquiétude", poursuit l'Agence régionale de santé ce 23 mai.

Compte tenu des alertes en cours dans plusieurs pays du monde, la surveillance de cette infection est renforcée partout en France.

 

Lire aussi :Santé : Le premier cas de variole du singe repéré en France

Que sait-on du virus ?

La variole du singe, ou Monkeypox, est une maladie infectieuse due à un othopoxvirus. Le virus est habituellement transmis à l'Homme dans les zones forestières d'Afrique du Centre et de l'Ouest par des rongeurs sauvages ou des primates. Une transmission interhumaine est également possible, en particulier au sein du foyer familial ou en milieu de soin.

Le Monkeypox peut être transmis par contact direct avec les lésions cutanées ou les muqueuses d'une personne malade, ainsi que par les gouttelettes (salive, éternuements, postillons…). La contamination est également possible au contact de l'environnement du malade (literie, vêtements, vaisselle, linge de bain…). "Il est donc important que les malades respectent un isolement pendant toute la durée de la maladie (jusqu'à disparition des dernières croutes, le plus souvent 3 semaines)", met en garde l'ARS.

L'infection par le virus Monkeypox débute par des symptômes grippaux ainsi qu'une éruption cutanée principalement sur le visage, les paumes des mains et plantes des pieds. Les muqueuses sont également concernées, dans la bouche et la région génitale.

L'incubation de la maladie peut aller de 5 à 21 jours. La phase de fièvre dure environ 1 à 3 jours. La maladie guérit le plus souvent spontanément, au bout de deux à 3 semaines.

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