L'ADIEU DES MOTARDS À DIMITRI ZAMI

L'ADIEU DES MOTARDS À DIMITRI ZAMI

Jean-Luc GOUBIN

 

Le cortège, parti du Gosier, a pris la direction de Capesterre-Belle-Eau, accompagné de dizaines de motards. © R.B

Sur le stade de Belle-Plaine, la communauté de motards s'était donné rendez-vous. Certains sont venus spécialement de Saint-Martin. Des kakemonos avaient même été installés. © R.B

« Plus jamais un père ne doit être tué devant son enfant », a lancé le père Jonas, à côté du cercueil de Dimitri, dans son homélie. © R.B

La mère de Dimitri et son frère unis dans la douleur © R.B

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La cérémonie, en toute simplicité, sur le stade de Belle-Plaine au Gosier, a été un moment empreint d'émotions. Les vrombissements des dernières motos qui convergeaient sur le terrain n'ont pas perturbé l'office assuré par le père Jonas. « C'était quelqu’un de vrai », confiait Willy, le frère de Dimitri Zami, au moment où les proches ont été invités à témoigner pendant la messe. Il a rappelé que son frère, adepte de la « bike life », vouait une passion à la moto et qu’il avait participé à tisser des liens avec les motards d’autres îles de la Caraïbe (Martinique, Dominique, Sainte-Lucie et Saint-Martin). « Ensemble, nous sommes plus forts », a-t-il déclaré, exhortant la communauté des motards à poursuivre le travail engagé par son frère. Dans son homélie, le prêtre s’est inspiré de la chanson d’Admiral T, de Misyé Sadik et de Daly, spécialement écrite en hommage à Dimitri dit « Zempache » .

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