Quelques chiffres sortis des urnes

Quelques chiffres sortis des urnes

Il est admis que l'on fait dire ce que l'on veut aux chiffres. Mais convenons aussi qu'ils peuvent contenir certaines vérités que nous nous sommes amusés à aller débusquer.

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Il est rare de ne pas recueillir au moins une voix (la sienne) dans une élection. C'est pourtant ce qu'il est advenu à deux candidats, Éric Madachon, dans la troisième circonscription, et Valérie Nwep-tougam, dans la quatrième (lire aussi page 11). Pour le premier, il est vrai qu'il existe une circonstance atténuante puisqu'un deuil familial lui a fait renoncer à sa candidature. Pour Valérie Nweptougam, militante contre les violences faites aux femmes et présidente de l'Association panafricaine, le résultat est plus cruel. La jeune femme affichait, en effet, des intentions louables et généreuses en souhaitant défendre « la légitimité de l'appartenance naturelle de l'archipel à un environnement distinct de la France hexagonale et le droit du peuple guadeloupéen à accéder, à son rythme, à une souveraineté » .

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Peu orthodoxe le score de Léopold Édouard Deher-Lesaint, habitué des élections, et qui s'illustre à chaque rendez-vous électoral par ses scores faméliques. Candidat dans la deuxième circonscription, ce militant écologiste n'a rallié que deux suffrages. L'un à Sainte-Anne et l'autre à Port-Louis. Il est vrai qu'il part à chaque fois avec un handicap de taille, puisqu'il refuse de mettre des bulletins de vote à la disposition de ses électeurs potentiels, sous prétexte qu'une loi électorale permet à tout citoyen d'écrire sur papier libre le nom de celui pour qui...

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