Quel est votre regard sur la culture en
Guyane, de manière générale ?
La Guyane est un département riche avec des
associations qui essaient, pour beaucoup d'entre elles, de survivre
comme elles le peuvent. Le public ressent souvent une frustration
face au manque de propositions d'activités culturelles. Il y a des
choses qui se font et qui restent malheureusement confidentielles,
par manque de communication ou d'intérêt du public, mais qui se
font malgré tout. Il faut parfois juste chercher un peu et être
curieux pour les trouver. Un coup de pouce serait bénéfique à ces
associations et la population pourrait enfin en profiter tout le
temps en ayant le choix.
Comment doit-évoluer la démarche culturelle
chez nous ?
Il faudrait intégrer tous les acteurs de la
culture dans les discussions, et se dire que la notion culture a
évolué, évolue et va encore évoluer. En gros, il faut arrêter de
penser que la politique culturelle d'il y a dix ans, est encore
valable aujourd'hui. Faire des programmations culturelles qui
puissent intéresser tout le monde, qui soient inédites,
intéressantes et surtout arrêter de faire dans les clichés...