Boîtes noires au fond de l'océan : (presque) l'aiguille et la botte de foin

Boîtes noires au fond de l'océan : (presque) l'aiguille et la botte de foin

Retrouver à plusieurs milliers de mètres sous l'eau les boîtes noires de l'Airbus du vol AF 447 est une tâche extrêmement délicate qui commence par un fastidieux travail de repérage de signaux avant l'envoi éventuel de sous-marins.
Conçus pour résister à la pression jusqu'à 6 000 mètres sous l'eau, ces précieux enregistreurs de vol émettent en principe un signal pendant un mois : l'urgence est donc de les détecter afin de circonscrire la zone de recherche après la découverte des premiers débris flottants dans l'Atlantique.
« C'est l'étape qui conditionne absolument tout. Si on ne retrouve pas le signal, il est hors de question d'utiliser un submersible pour balayer des milliers de kilomètres carrés » , résume Pierre Cochonat, de l'Institut français de la recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer).
« Si on arrive à délimiter un rayon de quelques milles nautiques, c'est jouable. Si la zone est plus vaste, cela revient à chercher une aiguille dans une botte de foin » , ajoute en écho Frédéric Gauch, directeur des opérations...

Suivez l'info en temps réel
sur l'appli France-Antilles !

Télécharger